Derrière la décision de s’engager dans un club associatif, se cache toute une mécanique de choix. Et oui, le milieu de la plongée propose lui aussi divers parcours pour se lancer. Pour ma part, comme je vous expliquais ICI, j’ai décidé de rejoindre un club associatif affilié FFESSM. Quelles motivations ont été les miennes ?
Au début c’était pas gagné !
Effectivement, en faisant des recherches, je tombais directement sur des formations PADI, peut-être pour des questions de référencement et de notoriété, je n’en sais rien. Mais soyons francs, PADI c’est quand même plus sexy que la FFESSM (sorry!).
Je cherchais une formation de plongeur rapide et sans engagement, cela me semblait répondre parfaitement à mes exigences. Et puis, j’ai fait un baptême de plongée dans un club (que j’ai rejoint pour la saison qui suivait) et j’ai échangé avec des plongeurs ayant testé les deux. J’ai découvert que FFESSM permettait d’aller jusqu’à 60m avec le Niveau 3, une occasion de voir les plus belles épaves, quand PADI ne le permet pas… Et tout avait plus de sens pour moi ! La plongée allait devenir bien plus qu’un coup d’un soir pour moi ! J’avais envie de voir plus loin que mon niveau 1 et d’apprendre à plonger plus loin, en autonomie et en toute sécurité. Car oui, la plongée scaphandre, c’est dangereux.
Sorry PADI, t’es canon mais je préfère apprendre et évoluer dans la durée, sans rancune 😉
Club commercial ou club associatif ?
Confession #1 : quand j’étais jeune, genre beaucoup plus jeune, que je faisais de la natation, je voyais ces plongeurs bouteille à la piscine et je ne pouvais pas m’empêcher de penser “Mais quelle bande de loosers”! Et vous savez quoi? être une looseuse est ce qui m’est arrivé de plus chouette au monde ! =D
Oui, parce que j’ai décidé de rejoindre une club associatif… en piscine ! Bon j’habite à Paris, donc la piscine je n’ai pas vraiment le choix. Mais surtout, je voulais m’impliquer dans cette activité dans la durée. Pratiquer chaque semaine (nage + plongée bouteille même à 3m) me permet vraiment de garder les bons réflexes : stabilisation, respiration, préparation du matériel… Alors oui, j’ai mis un an pour avoir mon niveau 1 quand je peux l’avoir en moins d’une semaine dans une structure commerciale. Idem pour mon niveau 2 que j’aurais pu valider en moins de 10 jours dans cette même structure. One shot, sans suivi. Et j’avais besoin de plus. La plongée sous marine, c’est un sport à risques qu’il faut bien avoir à l’esprit quand on se lance (attention si vous voulez faire un prêt bancaire haha) et grâce aux entraînements en piscine et en fosse, j’ai pu suivre mes progrès et j’ai confiance en moi. Je suis fière de mon niveau 2.
Un aspect hyper important également, mon envie de m’investir sur le long terme, de partager cette passion avec d’autres aspirants plongeurs. Toutes les semaines, on revoit nos copains du club et on crée du lien et ça, c’est chouette !
Fonction de votre personnalité et de vos attentes, construisez votre propre parcours de plongée. Echangez, renseignez vous et le tour est joué ! Plus qu’à buller ensuite 🙂